Il a la stature imposante, le verbe clair, les convictions vives. Jacques Disner ignore la tiédeur. Toujours prêt à monter au créneau pour protéger le statut de vigneron-encaveur et faire en sorte que ceux qui l’adoptent puissent en vivre dignement.
Héritier des grands anciens qui ont défendu la profession, il a à coeur de transmettre son savoir aux jeunes générations, ce qu’il fait à l’Ecole d’agriculture du Valais.
Jacques Disner gère une petite exploitation de 2,5 hectares, reprise de son grand-père Julien, surnommé Polyte. Lui qui a «toujours baigné dans l’ambiance dela cave» estime que la vigne détermine à 98% la qualité du vin. Il en produit une vingtaine, secs et vifs, issus de raisins cultivés de manière éco-responsable et élaborés selon un modèle traditionnel. Comme lui, ses vins ont du caractère. Il paraît même que certains n’en font qu’à leur tête. Une belle promesse de surprises, millésime après millésime.
